17 heures 18 dans les cuisines

C'etait a peu de chose pres a cette heure la qu'Arashi etait descendu satisfaire le premier des besoins primaires, a savoir se remplir l'estomac. La salle des profs etait d'un ennui mortel et son bureau etait dirigé au nord, si bien qu'il ne pouvait pas profiter des rayons de soleil de l'apres midi. Alors il avait eu une envie de cerises. Pourquoi? Parce que.

il etait donc descendu aux cuisines, avait salué les fantomes et les eleves qu'il avait croisé. Il n'aurait jamais pensé que la chiromancie lui eut valut un tel respect... ses eleves l'aiment... que demande le peuple?

Arrivé a destination il s'etait tapé la tchatche avec les elfes de maison, histoire de pouvoir s'amuser un peu. Puis il avait embarqué sous son bras un plein saladier de coeurs de pigeons bien noirs. il commençait d'ailleurs a se les enfiler en faisant un signe d'au revoir au moment de rentrer chez lui dans son bureau. il se retourna quand...

...Quand il eut la malchance de se retrouver sur le passage du bulldozer humain qu'était Sirendele Dobshalee Sous les Ordres d'Ardael Smok C'est à Dire Vachement Pressé.

On aurait pu croire que, vu le volume auquel l'adolescent criait "Barrez-vous les gens, vot'sauveur arrive !" et la vitesse à laquelle il déboulait à travers Poudlard, que toutes les créatures douées d'un tant soit peu de bon sens fréquentant la région auraient eu la sagesse de se jeter sous les tables les plus proches afin de préserver leurs vies. Mais c'était sans compter sur le fait que derrière l'une des lourdes portes cloutées de Poudlard, on n'entend pas grand-chose de ce qui peut bien se passer de l'autre côté.

Sans bien sûr évoquer le fait qu'il ne faut pas compter sur Sirendele pour penser qu'il pourrait peut être éventuellement être possible qu'il y ait quelqu'un derrière lesdites portes.

C'est donc avec un "VLAM" sonore que le bulldozer humain précité envoie voler la porte en plein dans le pauvre professeur de Chiromancie, avant de trébucher sur sa jambe et se ramasser les dalles de la cuisine plutôt méchamment, si on en juge par son "OUCH putain". Peu perturbé par cet arrêt plutôt mouvementé, le Serpentard se redresse illico - bien qu'assez péniblement - et, étanchant comme il le peut le sang dégoulinant de son nez, jette un regard noir au professeur à terre.

"Hey mais ça t'prend d'te planquer derrière les portes ?!"

...Au professeur à terre, Sirendele.

"...Ah merde, chiotte."

L'Hindi contemple le désastre pendant quelques secondes, paralysé, avant d'avoir la présence d'esprit de se relever, main toujours au visage, pour tenter d'aider le professeur à se remettre sur pieds.

"...Euh... Désolé ?"

Lucain qui marchait plus tranquillement derrière, c'et vrai, un préfet en chef peut pas se permettre de courir partout en hurlant, ça fait mauvais genre, même si la maison sous ses ordres est ... désespérément vide. Bref, il marchait quand il entendit un grand bruit plus loin devant suivit d'une exclamation retentissante aux consonnances injurieuses. Au timbre de la voix, il reconnut Silee. Allons bon, qu'est ce qu'il avait encore fait ? ça sentait l'ecchimose à plein nez. Retrouvant son calme médical, il pressa le pas, et entra dans la salle.

"Silee ? Qu'est-ce qu'il ..."

Commença-t-il avant de mesurer l'ampleur des dégâts. Des gouttes de sang au sol. Un des deux saignait. Mais comme le Serpentard lui tournait le dos, il ne voyait pas trop se qu'il s'était passé. Il ne distingait pas plus qui était la seconde victime du choc frontal.

* Attends, attends ... Silee qui s'excuse ? Oulà, mais qui a-t-il percuté ??*

Bougeant dans la salle pour s'offrir un meilleur angle de vue, il reconnut le Professeur Anraï, lui aussi couvert de rouge. En regardant plus attentivement, il se dit.

* C'est quoi ces petits morceaux un peu partout ? Des cerises ! *

"Euh bonjour Professeur ... Rien de cassé ?"

Bon finalement, il n'avait peut être qu'un seul blessé. Car à en juger à la tête de l'Hindi, celui ci s'était explosé le nez. Jugeant qu'il n'avait pas besoin d'aide pour relever le professeur, il posa son sac sur une des tables des cuisines et en extirpa sa trousse de secours portable. Faut toujours penser à tout.

" Quand t'auras fini Silee, vient me voir que je m'occupe de ton cas !"

Dit-il en posant sur la table tout le nécessaire.

Le professeur resta quelques longues secondes a regarder le plafonc a se demander ce qu'il venait de se passer. les yeux grand ouverts, il essayait tant bien que mal de rassembler ses neurones pour y voir plus clair. Finalement la conscience lui revint en meme temps que la douleur.

"AAaauah..."

il se remit sur son seant en se massait l'arriere de la tete... puis il vit qu'il etait tout couvert de rouge... Du rouge? il se lecha un des doigts. Et merde les cerises... quelqu'n l'engueulait, il se tourna vers l'hindi confus... Un serpentard. Arashi lui sourit apres tout il devait avoir plus mal que lui. il alla se poster a coté de lui et lui mit les deux doigts sous le menton pour mieux voir ça. Arashi n'etait pas beaucoup plus grand que sirendele mais celui ci dut quand meme lever la tete. Arashi refit son sourire...

"Faut faire attention dans les couloirs... on sait jamais..."

puis il s'ecarta pour le confier aux bons soins de l'infirmier.

"Je te le confie Lucain."

Ensuite, reflexe, il verifia que rien n'avait abimé ses mains et fut stupefait de voir une coupure due a un morceau du saladier sur le premier mont de mars traversant la ligne de coeur... Hum... interressant... les pupilles d'arashi se dilatèrent... Il se tourna vers les deux élèves et soupira. il posa sa main valide sur sa hanche et garda l'autre ouverte devant lui.

"la politique de la maison veut que je te colle pour ça. mes collegue n'aprecieraient pas eaucoup que je ne te punisse pas et m'accuseraient en plus de faire du favoritisme envers mon ancienne maison. Alors soit, je te donne deux heures de colle. Lucain tu es temoin. "

Il fit une courte pause

"mais, comme tu m'as donné de la lecture (il montre sa main blessée) je t'en suis reconnaissant. je racourcis donc ta peine a une heure. Et heu... J'en aviserais ardael pour qu'il te trouve ton chatiment. Bien."

il regarda sa chemise dechiquetée (elle l'etait deja avant ) mais maintenant tachée de fruit.

"sur ce, il faut que j'aille me changer... je te souhaite bien du plaisir."

Il tourna les talons, le regard fixé sur sa coupure et s'eloigna.

Sonia avait finalement decidé d'envoyer Fleur au diable avec son cretin de chat de merde de dejection de lethifold nauseux. Elle etait belle maintenant avec des traces de cicatrices de griffures de chat partout... J't'en foutrais moi des bains a ton chat... C'est donc la moutarde au nez qu'elle avait mechament il va sans dire shooté dans le pauvre animal hysterique, qui n'etait meme pas interressant scientifiquement parlant, et qu'elle avait brutalement claqué la porte de la salle commune des poufsouffles. Les mains cachées dans les manches de son gros pull de laine noire et la moitié du visage dans le col roulé, elle avait deambulé dans les couloirs, la mort dans l'ame. Puis vint le moment fatidique ou môssieur l'estomac proteste. journée de merde. Bon bin direction les cuisines.

En chemin elle se mit a reflechir a ce qu'elle pourrait demader a dobby et toute sa clique a manger. Hum... vu la saison un sorbet serait le bienvenu. Un sorbet a quoi??? hum... tomate? nan... trop classique... concombre? nan... pas assez de saveur... chou fleur ! voila un bon petit sorbet au choufleur cru..., non mariné dans un vinaigre... yes! sorbet choufleur mariné avec un coulis au chocolat bien sur... faut pas exageré un coulis de chocolat blanc et oobligatoire dans ses cas la !

c'est donc en sautillant legrement qu'elle arriva dans les cuisines. Elle salua le prof de chiromancie au passage. Ses fringues etait toujours aussi bizarre et elles etaient toutes crades... bah, ça devait etre une nouvelle mode dans son ideologie... bref

Elle entra donc dans la cuisine. et vit :
1. Lucain... ( no comment)
2. un serpentard avec une drole d'expression
3. des cerises ecrabouillées et des debris de ce qui fut un saladier visiblement
4. le sang sur le serpentard
5. Lucain
6. la trousse de soins
7. lucain
8. les elfes de maisons qui commençaient a ramsser les cochoncetés par terre
9. lucain
10. ... lucain encore.

Elle se racla la gorge et rit de maniere un peu embarrassée en se grattant la temps droite de l'index.

" heu... je repasserais..."

et elle fit lentement demi tour avec l'impression qu'elle n'etait pas trop a sa place.

Sirendele regarde partir le professeur d'un air sidéré.

"...Mais c'qui c'taré ?!"

Il le regarde fixement pendant quelques secondes encore, avant de se souvenir qu'il a le nez en sang, les mains en sang, et que s'il ne fait rien pour étancher les dégâts il aura l'uniforme en sang aussi, ce qui ne serait franchement pas très pratique.

Avec un soupir résigné, Sirendele sort de sa poche le mouchoir neuf que venait tout juste de lui donner Rose, et entreprend d'éponger tant bien que mal le flot d'hémoglobine qui lui dégouline le long du menton.

Note pour l'avenir, penser à acheter encore un nouveau mouchoir.

"Et chiotte, 'tain..."

L'Hindi tâte précautionneusement son nez pour tenter de constater l'étendue du massacre, quand il tressaillit soudainement. Aieuh, mais c'est qu'il s'est coupé le nez en plus ! Argh... Bon, au moins, rien n'a l'air cassé...

Sirendele se tourne vers Lucain avec une grimace se voulant être un sourire.

"Bon bah, t'es infirmier, t'as des pans'ments ?"

Serpentard Nombre de messages : 883 Date d'inscription : 02/10/2005

En entrant dans les cachots, Simon avait pour but de se rendre à la salle commune, sans s'attarder, question d'habitude.
Profitant que les profs ne fréquentaient presque pas les cachots, il en avait profité pour fumer un peu, histoire de se détendre.
Au bout de cent mètres, il arriva à la hauteur du tableau permettant de rentrer aux cuisines. Il s'y arrêta en songeant que ce soir peut être la flemme et l'humeur massacrante le laissera aux dortoirs, au lieu d'aller se rendre comme tout le monde à la grande salle..
Simon porta sa clope à sa bouche, inspira, et hocha la tête comme pour s'affirmer.. Il allait monter quelque chose à manger, c'est plus sur.

Décision prise, le tableau pivota, le serpentard entra et resta un moment sans rien dire sur le palier. La bouche a moitié ouverte, il regardait les personnes présentent une à une : Lucain à Sonia, Sonia à Sirendele, Sirendele à Lucain, Lucain à Sonia etc etc.
Et lui qui pensait que la cuisine était un lieu calme... A parrament il s'était trompé ...
Une minute s'écoula, avant que Simon dit puisse prononcer quelque chose :

" Ah bah d'accord ... "

Ce fut tout.
Du moins pour l'instant. Son regard se figea sur Sirendele couvert de sang.. Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres, toujours dans des cas pas possible celui là ...
Le serpentard prit une autre bouffée de sa clope, avant de s'avancer vers lui et de lui tendre sa main libre

" Et bah.. On voit que ça s'arrange pas Dobshalee... Qu'est ce que t'as fais encore pour te foutre dans un état pareil ? "

L'albinos vit Sonia entrer et l'acceuillant avec un sourire.

"Mais non Sonia reste ! Plus on est de fous plus on rit ! Allez ! Je t'en prie !"

Lucain releva la tête de ses préparatifs à l'interpellation de l'Hindi.

"Oui, oui, j'ai tout préparé, tu peux venir choisir ce que tu préfères !"

Il déballa une collection de pansements les plus insolites les uns que les autres, il y en avait de toutes les formes, les couleurs et les motifs imaginables et même ceux qu'on n'aurait pas imaginés. Il les disposa bien en rang, ordonnés, par taille, couleur avec un air attendri.

"Alors magie ou Nature ?"

Demanda-t-il en regardant l'Hindi s'approcher. Sans lui laisser le temps de répondre, il décida.

"Oui tu as raison, on va laisser faire la Nature ! Allez assis toi !"

Sur ces entrefaites, Simon entra. Tiens, ça faisait un moment qu'il ne l'avait pas vu. Il se rappelait pas qu'il fumait d'ailleurs. Il haussa les épaules. Bah, c'était sa santé à lui qu'il foutait en l'air, pas la sienne. Revenant à son patient, qu'il fit assoir de force sur le banc à côté de lui, il nettoya le sang qu'il avait un peu partout sur le visage et lui mit un pansemant rouge sous le nez.

" Regarde ! T'as de la chance ! Il me reste encore un pansement en forme de Mickey ! Petit chanceux va ! C'est le privilège de mon futur assistant !"

Agissant à la vitesse de la lumière, Lucain lui colla ledit pansement sur le nez avant que ce dernier n'ait eu le temps de réagir et d'éventuellement de protester.

Sirendele, l'air las - et l'air d'avoir mal, accessoirement -, jette un regard exaspéré à l'entrée de Simon.

"Bah comme tu l'vois, y'avait un connard d'prof débile planqué derrière l'battant et j'me l'suis pris en pleine tronche pac'qu'il était trop crétin pour bouger."

L'Hindi repousse la main tendue de son collègue d'un coup de sa main gauche.

"Eh oh c'bon, pas b'soin d'me faire la manche non plus, j'ai d'jà... Ah une s'conde..."

Sirendele consent miraculeusement à une dizaine de secondes de silence respectueux alors que le préfet en chef des Poufsouffle lui débarbouille le visage à coup de désinfectant. Il s'apprête à ouvrir la bouche une fois le travail fini, quand Lucain lui colle une chose ressemblant vaguement à un pansement sur le nez. Le Serpentard tente de loucher pour réussir à identifier la chose - et apprendre ce qu'est un miquet sans passer pour un inculte -, en vain toutefois, et se contente de hocher les épaules.

"Tant qu'ça arrête c'te coupure d'saigner... Et merci au passage, c'gentil d'te rap'ler des l'çons que j'te les ai d'mandées y'a genre... Six mois ? M'enfin s'pas grave. M'ci. J'suis d'mauvaise humeur à cause d'ce taré embusqué, c'tout..."

L'Hindi se relève en soupirant et plie son mouchoir taché pour le ranger dans sa poche.

"Bon bah s'pas tout ça... Mais on était v'nus pour d'la bouffe, pas pour admirer mes arcades nasales..."

"je ne te le fais pas dire l'hindi."

insulter un un moldu, rien a batre, insulter quelqu'un de poudlard hors maison, pas devant temoins, insulter quelqu'un de la maison, faut voir selon la hierarchie, insulter un prof, boaf, du moment qu'on perde pas de points... mais insulter arashi etait vraiment la plus mauvaise idée de l'hindi de la journée.

ardael colla une baffe derriere la tete de sirendele et dit entre ses dents apres lui avoir posé la main sur l'epaule et pratiquement broyé la clavicule :

"ne refais plus jamais ça devant moi."

puis il retira sa main et sans emotion ajouta :

"joli pansement..."

enfin, il se tourna vers les elfes de maison et leur demanda aussi poliment qu'il le put face a ses rebus d'etre humanoides :

"auriez vous l'obligence de nous apporter une collation a emporter s'il vous plait?"

Impressionné par le prefet en chef des serpentards les dits elfes s'activèrent prestament.

"j'ai croisé le professeur anrai dans les escaliers, il m'a prevenu pour ta colle..."

un sourire mauvais apparut sur son visage. d'ailleurs en parlant de ça...

"Daren ! on m'a parlé d'une mauvaise blague dans les dortoirs t'en as entendu parlé?"

En temps normal, Sirendele, en bon sous-fifre qu'il était, n'aurait pas réagi plus que ça à une claque sur la nuque de la part de son chef autoproclamé. Déjà parce que ça n'en vaut pas la peine, mais aussi parce qu'on est là pour s'amuser, pas pour se prouver qui a la plus longue à coup de répliques foireuses.

Seulement après s'être pris une colle, une claque, une coupure au nez et une main écorchée en l'espace d'à peu près soixante-douze secondes, le tout à cause d'un prof débile qui n'avait qu'à ne pas être là, on comprendra que l'amour-propre de l'Hindi aie décrété que les temps étaient tout sauf normaux.

Et c'est donc avec une force certaine pour sa carrure de squelette que Sirendele fout un coup dans le bras d'Ardael, le repoussant en se reculant.

"Mais lâche moi connard, j't'ai rien d'mandé à toi !"

Connaissez vous la definition d'une sale journée? c'est tres simple. prenez un temps magnifique, et ayez l'interdiction de sortir a cause d'un devoir de divination particulierement ininterressant que vous etes obligés de faire pour avoir votre examen, prenez un manque de nicotine grandissant et qui commence a vous obseder, prenez une petite copine collante qui vous broie les cotes et vous fout la honte, prenez un ami qui pete un cable devant vous, prenez votre mentor qui se fait defonser par le dit ami et dont l'etat n'est pas beau a voir et vous avez passez une sale journée.

C'est donc la moutarde qui monta au nez d'Ardael quand il se fit tout d'abord bousculer par sirendele et que dans la foulée, il se fit insulter. Cela ne fit alors ni une ni deux, il contracta la machoire et la main gauche, se retourna vivement et colla son poing dans la figure de sirendele.

Ne s'attendant pas à une réaction pareille et fort de sa constitution d'anorexique au régime, Sirendele est bien malgré lui envoyé bouler en arrière par le crochet du gauche de son préfet en chef, et s'écrase contre une table - qu'il renverse par la même occasion, au grand dam des elfes de maison présents - quelques mètres plus loin.

L'adolescent se redresse péniblement, yeux clos, sa main droite sur son nez qui avait choisi ce moment précis pour recommencer à saigner, histoire d'en rajouter une couche. Après quelques secondes de vertige, il ouvre les yeux et lance à son collègue un regard mauvais.

"Ah ouais tu l'prends comme ça ?"

Il fronce les sourcils et hoche la tête en s'essuyant les visage du revers de sa manche.

"Ok d'accord !"

Sirendele se relève d'un bond, empoigne un des tabourets renversés par sa chute, et de toutes ses forces, le balance à la tête d'Ardael sous les regards ahuris des autres occupants de la pièce...

Ardael qui n'avaiat pas l'habitude de ce genre de violence, lui qui restait plutot de marbre d'ordinaire, eut un moment d'incertitude en voyant a quel point il avait du taper l'hindi... Il s'appretait a s'enquerir de son etat quand un tabouret vint perturber ses projets. Aussitot, par pur reflexe deffensif il leva les bras pour proteger son visage de l'objet et se le reçu en plein dans les avant bras. Apres un cri de douleur autant que de rage, ardael empoigna l'hindi au collet et avec la force decuplée de la colere, il le plaqua contre le lourd battant de la magnifique porte de la cuisine en chene massif couverte de ferroneries datant d'une epoque ou on avait le gout du travail bien fait et des chateaux forts resitants aux envahisseurs.

Il souleva l'hindi de quelques centimetres, juste assez pour le mettre sur la pointe de pieds et s'appretait a lui en refoutre une avec un regard mauvais.

le professeur Anraï qui avait donc croisé Sonia d'abord, puis ardael continuait sa route lentement dans les escaliers pour retourner au premier etage, lieu ou se trouvait sa salle de classe et donc son bureau afin d'examiner ce changement kharmique qui ne manquerai de s'opérer par la coupure du saladier. Il monta les marches lentement, ne regardant pas devant lui, concentré sur des problemes beaucoup plus important.

Il etait a peine arrivé a la hauteur du rez de chaussé qu'un vacarme enorme monta des profondeurs des cachots. ne sachant pas trop a quoi s'attendre, il se maudit interieurement de ne pas avoir lu son horoscope ce matin, sortit sa baguette de sa poche et devala le trajet qu'il venait de faire en courant.

Arrivé a la cuisine il fut d'abord surpris de voir ardael menaçant de son poing l'hindi ensanglanté puis en vint a la conclusion que son poulain defendais son honneur... Super !

...

Il pointa sa baguette dans les cotes d'ardael.

"Tu le laches ou je t'envoie directement saluer les anges."

Il jeta ensuite un regard a sirendele.

" Toi va rejoindre les autres. "

Serpentard Nombre de messages : 883 Date d'inscription : 02/10/2005

" Une mauvaise blague ? Ah n... "

Simon qui s'apprêtait à répondre au préfet fut interrompu par Sirendele en plein pêtage de câble, du moins à ce qu'on pouvait en déduire en voyant son air énervé.
Le serpentard essaye d'en placer une, commençant par un " dob... " coupé par la réaction d'Ardael.
Et merdeuuh... Baston...

le serpentard ne tenta rien qui puisque les réconcilier, il ne se contenta que d'un demi sourire : pour une fois qu'il n'était pas dans la bataille, il n'allait pas en rajouter une couche, et puis .. Un Sirendele et un Ardael énervés ça n'a jamais fait bon ménage... Vallait mieux pas s'en mêler ... Plus sage plus sage.
Ceci dit, Simon ballança sa clope consumée sur le sol, l'éteint du talon, et resta con devant le " spectacle ", si on peut appeler ça comme ça, sans rien faire ...

Il fit quelque pas en arrières et s'assit sur la table la plus proche, avec un air de plus en plus amusé. Vu l'ampleur que prenait la bagarre .. Ça allait durer encore un petit moment ..
D'un côté Simon était bien curieux de voir comment Ardael s'y prenait avec situation de crise accompagné de quelques coups... Mais d'un autre côté, il voulait retrouver les deux entier.

La situation commença a l'inquiéter quand celui ci vit son cher préfet empoigner Sirendele avec un air mauvais... Et merde...
le serpentard ne savait pas trop quelles étaient les limites de celui ci, mais a en juger le regard.. Il vallait peut être mieux commencer à s'en mêler.
Simon se leva donc de la table fit un pas, mais avant qu'il puisse l'interpeller, le directeur des serpentards arriva. Et re merde...

Bon c'est vrai d'un côté ce dernier allait peut être éviter une nouvelle place prise au cimetière, mais d'un autre... Ardael allait sûrement se faire coller, et... Et vu que d'après du peut ce qu'il est compris, Sirendele était de même...
Et re re merde... Simon allait se trouver tout seul, pas collé, tient pour une fois.. Il avait presque envie de se faire coller..
Son regard se pose sur la baguette du prof dans les côtes du préfet, un sourire passa sur son visage.
Il allait reprendre la merveilleuse routine des heures de colles...
C'est parti, règle numéro un, attirer l'attention :

" Euh professeur ? Vous savez qu'on tient à Smok là ? Ça serait quand même dommage qu'il nous quitte comme ça ...
Vous voulez pas l'lâcher là ? "

Ardael se raidit et suspendit son geste. Il etait douloureusement conscient de la baguette du professeur dans sa chair et lentement desserra l'etreinte de ses doigts autour du cou de sirendele. Son visage néanmoins restait contracté sous l'effet de la colère.

Une fois l'hindi reposé au sol, il baissa la tete legerement et obliquant sur le coté jeta un regard noir a la plaisanterie de simon. Puis il fit un pas en arriere en levant les mains pour montrer qu'il ne touchait plus sirendele.

"c'est bon, c'est bon ... je l'ai laché, retire ta baguette ... j'ai compris."

Il ne regardait pas arashi dans les yeux, il ne l'avait meme pas regardé d'ailleurs, se contentant de baisser la tete et de la tourner legerement vers le prof pour lui parler.

Sirendele, une fois l'usage de sa trachée retrouvée et ses poumons à nouveau en état de marche, reprend son essuyage méticuleux de la partie inférieure de son visage, dont l'état ensanglanté commence à devenir pour le moins préoccupant.

L'Hindi lance un regard meurtrier à Ardael et s'éloigne sans mot dire, allant se caler dos au mur opposé. Il s'en souviendrait, de ce coup là. Déjà se faire frapper sans raison, ensuite Daren qui défend Smok et pas lui, et le professeur, professeur à l'air de clochard d'ailleurs, qui se laisse tutoyer par un élève...

L'Hindi marmonne vaguement, l'air franchement déçu.

"Bah l'est belle l'égalité à Poudlard, tiens..."

Sirendele tâte sa machoîre pour s'assurer que rien n'est cassé et qu'il n'a laissé aucune dent au crochet du gauche d'Ardael; satisfait des résultats (une coupure mineure et un futur bleu... ou trente...), il se redresse un peu plus et fait craquer ses épaules histoire de se détendre un peu. Un tant soit peu calmé, il laisse échapper un long soupir et s'avachit un peu plus contre le mur, tête levée, le bras gauche devant les yeux.

"Jamais deux sans trois..."

Arashi leva sa baguette et la pointa sur simon en premier .

"toi !"

puis sur sirendele

"toi !"

et enfin sur ardael

"et toi ! Tous une heure de colle non mais..."

puis il jeta un coup d'oeil circulaire a la salle et remarquant que les elfes nettoyaient au fur et a mesure, decida que la plainsanterie avait assez durée.

"Je n'ai pas la moindre idée de qui a un kharma pourri aujourd'hui et a qui les astres font la gueule mais une chose est sure, il y a de mauvaises ondes ici. ça n'est peut etre pas votre faute mais un peu de self control ne serait pas malvenu. nous sommes entre gens civilisés, que diable ! et toi la bas (il pointe sirendele de sa baguette) je t'ai entendu. Et je suis d'accord avec toi tous ceci est injuste, mais... je vais y remedier... Vous etes tous collé ! non mais oh ! on ne vous a jamais dit que les cuisines etaient interdites aux élèves? allez foutez moi le camps, tous a la salle de colle ! et je suis derriere donc tous ecart sera consideré comme une desertion et entrainera le decuplement de la peine."

sur ce il se recula pour laisser sortir les eleves.

Sirendele encaisse le monologue du professeur sans mot dire, les yeux toujours fermés. Un petit sourire en coin se dessine toutefois sur ses lèvres lorsque le professeur les décrète tous collés pour squattage des cuisines en dépit du règlement.

Nyark, bien fait pour leurs gueules à ces cons.

L'adolescent se redresse, sourcils haussés dans une moue dubitative. Bon bah, tous en colle alors, en avant marche... Se poussant du mur à l'aide de ses coudes, il fait quelques pas vers la porte en continuant d'éponger son nez qui ne semble décidément pas prêt d'arrêter de saigner. Il soupire.

"...Bon bah..."

Il regarde le professeur sans mot dire, puis se retourne vers Lucain.

"...Merci pour l'pans'ment, mais là j'crois qu'c'est pas la peine. Bad karma et tout. Mais m'ci quand même hein."

Puis, toujours un peu sonné, Sirendele sort de la pièce sans plus prêter attention aux autres, marmonnant en Hindi des choses totalement incompréhensibles, et prenant la direction de la salle de colle.

manifique... merveilleux... fantasmaorique...

voila qui etait genial pour l'interet de la science. Quel cadeau de pouvoir ainsi etudier les reaction des gens enfermé dans un tel microcosme, de la comportementologie a l'etat pur. Un veritable regal.

Sonia sursauta violement au moment ou ardael envoya son poing dans la figure de sirendele. Elle porat sa main... enfin sa manche a son coeur et palit. Heu... Etudier les comportement c'est bien, mais sans risques c'est mieux. Elle alla donc se refugier aupres de lucain et meme si le jeune homme etait aussi epais qu'un lethifold affamé, c'etait toujours une protection rassurante. elle se cacha deriiere lui et crispa ses mains sur la chemise de son prefet en chef. Un tabouret fusa... outch... ça avait du faire mal. Sonia fit la grimace.

...

heureusement le prof de chiromancie refit son apparition a ce moment la. Ouf, les voila sauvés du bain de sang. Sonia jeta un regard soulagé a lucain.

tous collés....

...

hein? quoi? sonia se redressa d'un bond mais ne l'ouvrit pas quand elle entendit le pourquoi du comment. C'est vrai que cet endroit etait interdit aux eleves. Elle baissa la tete honteuse puis elle tira sur la manche de lucain, le regard interrogateur pour savoir s'ils pouvaient y aller ensemble.

Serdaigle Nombre de messages : 168 Age : 35 Date d'inscription : 26/03/2006

Jordan avait profité du fait que tous les autres étaient partis en direction de la cuisine pour se rendre dans sa salle commune afin d’y déposer son sac. Il n’allait quand même pas se trimballer ses affaires de divination toute la journée avec lui. Il en profita également pour ramasser un petit paquet qui traînait sur son lit et le fit glisser dans la poche extérieur de sa robe de sorcier. Un fois la chose accomplie, il se dirigea en direction des cuisines. Super….seulement trois étages à descendre. Jordan n’était pas vraiment fan de la course à pied en escaliers, mais il n’avait pas le choix. Il savait où se trouvaient les cuisines mais pas les cachots. Donc si les autres partaient avant son arrivée…bah ça l’arrangeait pas vraiment.

« … »

A force de courir partout il commençait même à devenir bon. Premier étage, rez de chaussé, sous sols…enfin. Il ne connaissait pas vraiment cet endroit, et la faible lumière qui y régnait n’arrangeait pas vraiment les choses. Jordan et le sens de l’orientation….ça fait deux…même plus encore.

Putin ce couloir n’était pas là la dernière fois…eeeuh…bon plouf plouf…

Tandis qu’il s’apprêtait à utiliser cette technique hautement scientifique afin de retrouver son chemin, Jordan entendit des bruits de pas non loin de là.

*Et merde..ils se barrent sans moi*

Il fonça alors à toute allure en direction des pas. Ils ne devaient pas être très loin de lui. Jordan glissa alors sa main dans sa poche afin de vérifier que le paquet n’était pas tombé en route. C’est bon…il était bien là. Jordan avait à peine tourné les yeux en direction du paquet qu’il percuta violemment quelque chose…ou plutôt quelqu’un à en juger par le bruit qui suivit. Le choque fit tomber Jordan à terre. C'était vraiment son jour..en plein sur le professeur...

Putin…

-Professeur-

Mais qu’est ce que tu fous en....

-PROFESSEUR!-

Il fallu un petit moment à Jordan pour avoir enfin la bonne idée de lever les yeux pour voir la personne qu’il avait heurté.

Merdeee

-Sourir dentifrice-

Ooooh.. professeur…euuh…euuuh…désolé ?

Carl vit toute la populasse de la salle d'étude sortir et les bruites de pas se dirigèrent vers des escaliers... deux secondes après : plus rien.. Carl se pencha alors sur son travail. Le parchemin n'était pas rempli.. Carl avait la tête posée sur les mains, sourcils plissées, bouche contorsionnée, et réfléchissait à "comment écire quelque-chose dont on ne se souviens pas".. Cela faisait déja dix bonnes minutes qu'il y réfléchissait.. Il pensa aux autres élèves, dont lucain... MAIS OUI !!!!

Carl fit un bond sur sa chaise : il venait de trouver la réponse. Carl fit trois fois le tour de sa chaise en courant et se rassit. Il rangea ses affaires et se prépara à aller demander à Lucain sa feuille.. Il balança son sac sur ses épaules en oubliant les coups de soleils fraichement pris. Il fit un petit "OUCH !" qui retentit dans la salle ou peut-être même dans tout le chateau. Carl retira délicatement les sangles de sa brûlure et tint son sac par la poignée. Il couru vers la sortie en faisant claquer la porte. Il descendit les escaliers quatre-à-quatre et arriva enfin dans les sous-sols. Il se dit qu'il devrait plutôt poser ses affaires dans sa salle commune avant de descendre.

Il remonta alros les escaliers et arriva devant le portrait de la grosse dame. Il lanca le mot de passe et s'engouffra dnas l'ouverture. Il arriva alros devant son lit. Il posa son sac et fit demi-tour. Il vit alors, au fond de la salle, deux élèves en train de discuter de divination. Ils disaient qu'une douleur aux côtes présageait une dispute, une rixe... Il rigola en pensant à Ardael en train de se battre ! De la part du préfet en chef, ce serait étonnant...mais amusant !!

Ils redescendit jusqu'aux sous-sols. Bilan des lieux : Un désert de pénombre ! Il regarda à droite à gauche... Il sentit l'odeur du pain et du poulet du soir.. Carl courait presque : il voulait annonce ce qu'il vennait 'apprendre.. Il arriva alors dans un couloir sombre et vit Jordan par terre, face à un grand homme. Il fit un pas en arrière.. Carl examina l'homme et n'y vit aucune menace.. Il se pencha alors sur Jordan et lui tendit la main pour l'aider à se relever. Il déclara alors :

Tu sais quoi ?!

Y'avait des élèves, dans la salle commune qui ont dit qu'une douleur costale pouvait entrainer une dispute, une rixe !!! Tu vois Ardael en train de se battre !!!!!

Il rigola...

Lucain regarda la dispute s'amorcer sans bouger un sourcil. Si jamais l'infirmier veniat à être blessé et passablement dans un sale état, qui s'occuperait des blessés ? Il décida donc d'être neutre. Quand il vit l'ampleur que prenaient les évènements, il fit la moue.

*Oh noooon ! Il sont en train de pourrir mon travail là ! Fait chier Ardael !*

Il se demandait encore s'il allait intervenir car ça tournait relativement mal, l'Hindi n'ayant pas la carrure de son préfet en chef, c'était le premier qui dégustait. S'il voulait pas trop avoir de racommodage après faudrait que ça s'arrête rapidement tout de même cette histoire !

Il sentit une main aggriper sa chemise dans son dos après avoir vu un voile noir brièvement. Des cheveux. Sonia donc. Il sourit. Il n'était pas vraiment le bouclier le plus sûr. Mais bon, il était grand, ça protégeait un minimum.

Mais voilà, Simon commença à s'en mêler avant lui, puis vint le professeur Anraï. Paaaarfait, il allait s'en occuper !

*Ouais Ardael, Silee collés, normal. Tiens Simon ?*

Lucain haussa un sourcil, il ne s'y était pas attendu. Après tout, le Serpentard n'avait rien fait ou presque. Hum ... Peut être un peu d'insolence. Il aurait mieux fait de la fermer.

Quand Silee passa près de lui et s'excusa pour le pansement il sourit.

"T'inquiète, je te le referais !"

Mouais, il regardait la tête de Silee et se dit qu'il allait avoir du boulot tout à l'heure ce dernier allait sortir de colle. C'était avant qu'il apprenne que lui aussi était collé.

* Et merde, on s'est fait grillés ... *

Après sept ans passés dans une école et en étant préfet en chef, Lucain savait parfaitement que normalement ils n'auraient pas dû se trouver ici mais il avait espérer qu'avec la rixte des deux Serpentards, ce petit détail passerait à la trappe. Eh bien non. Dommage. Il ne chercha pas à protester, il se savait en tort et n'avait pas envie d'aggraver son cas.

Déjà les élèves et le professeur commençaient à quitter la salle il sentit qu'on le tirait par la manche. Il baissait la tête et vit une Sonia qui muettement lui demandait s'il venait avec elle en colle. Il sourit.

"Bien sûr qu'on y va ensemble !"

Il lui tendit son bras pour sortir de la salle.

(hj : heureusement que t'etais censé refaire ton post carl...)

Apres s'etre fait purement et simplement bousculer de belle maniere, arashi se retourna lentement apres avoir mis quelques secondes a reprendre son equilibre. Sans regarder Jordan et Carl, il epousseta sa chemise du revers de la main mais ce geste etait plus destiné a faire comprendre aux deux eléves qu'ils ne perdaient rien pour attendre qu'un vrai geste, la chemise etant dans un tel etat de delabrement suite a tous les evenements qui venaient de se produire. Puis il pinça les levres, se passa lentement la langue dessus et inspira lentement. Puis il tendit sa baguette et vint la placer dans le cou de jordan. Il le saisit ensuite de son autre mains par le col de chemise et l'approchant de son visage.

"tu as raison de t'excuser..."

puis il l'envoya valser vers l'autre coté du couloir

"direction la salle de colle, illico presto"

ensuite il reporta son attention sur carl.

"Toi... judicieuse remarque... tu devrais en aviser mademoiselle williams... mais pour le moment... en colle, et plus vite que ça!"

enfin il retourna a ceux presents dans les cuisines.

"vous etes encore la vous? allez hop deguerpissez ou vous croupirez en colle jusqu'a la fin de votre scolarité et les points de votre maisons feront une telle chute que vous ne vous en releverez jamais."

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